Vous voulez lancer votre site web sans dépenser un centime ? C’est possible avec les hébergeurs WordPress gratuits. Ces solutions permettent aux blogueurs débutants et porteurs de projets personnels de mettre leur site en ligne rapidement. Mais attention : ces offres comportent des compromis importants. Performances limitées, publicités parfois intrusives, support technique minimal… Autant d’éléments à connaître avant de vous lancer.
Comprendre l’hébergement WordPress gratuit
Définition et principe de fonctionnement
L’hébergement WordPress gratuit vous offre un espace serveur pour publier votre site sans engagement financier. Cela vous permet de démarrer immédiatement votre projet web, même avec un budget zéro.
Une distinction fondamentale existe entre WordPress.org (le CMS open source gratuit) et WordPress.com (une plateforme d’hébergement avec offre gratuite). Le premier nécessite un hébergement externe. Le second combine hébergement et CMS dans une même solution.
Concrètement, ces hébergeurs vous allouent une portion de leurs serveurs mutualisés. Vous bénéficiez d’un accès FTP, d’une ou plusieurs bases de données MySQL et généralement d’un panneau de contrôle pour gérer vos fichiers.
La plupart proposent des installateurs automatiques en un clic. Cela vous permet d’installer WordPress en quelques minutes, même sans compétences techniques.
L’architecture repose sur un partage massif des ressources entre des milliers d’utilisateurs. Cette mutualisation explique pourquoi ces services sont gratuits. Mais elle entraîne aussi des contraintes de performance que vous ressentirez rapidement si votre site gagne en popularité.
Pourquoi des offres gratuites existent-elles ?
Les hébergeurs ne sont pas des œuvres de charité. Leur modèle économique repose sur plusieurs mécanismes bien pensés.
Premièrement, ces offres gratuites constituent une vitrine exceptionnelle pour attirer de nouveaux clients vers leurs formules payantes. C’est une stratégie d’acquisition client redoutablement efficace dans un marché ultra-compétitif.
Certaines plateformes compensent leurs coûts en affichant de la publicité sur vos pages. D’autres, comme WordPress.com, limitent volontairement les fonctionnalités pour vous inciter à passer aux abonnements premium.
Par exemple, InfinityFree affiche des publicités dans son interface d’administration mais préserve vos pages de tout affichage intrusif. Cela vous permet de garder une expérience visiteur propre.
Il existe aussi une dimension philanthropique réelle chez certains acteurs. PlanetHoster a lancé son offre World Lite à l’occasion de son dixième anniversaire comme contribution à la communauté web francophone. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’accès à Internet.
Top des hébergeurs WordPress gratuits en 2025
WordPress.com : la solution officielle
WordPress.com reste la référence naturelle pour débuter avec WordPress sans frais. Avec environ 14 millions de sites actifs, cette plateforme gérée par Automattic offre une expérience clé en main particulièrement adaptée aux blogueurs.
L’interface simplifiée masque toute la complexité technique habituellement associée à l’hébergement web. Cela vous permet de vous concentrer uniquement sur la création de contenu.
Avec le plan gratuit, vous recevez 1 Go d’espace de stockage. C’est suffisant pour un blog textuel avec quelques images optimisées. Le système vous attribue automatiquement un sous-domaine au format votrenom.wordpress.com.
Vous accédez à une bibliothèque de thèmes gratuits constamment enrichie. L’installation prend littéralement quelques minutes, sans configuration technique requise.
Mais quelles sont les contraintes ? Elles sont significatives :
- Impossible d’installer des plugins personnalisés sans abonnement payant
- Des publicités apparaissent sur vos pages sans possibilité de les désactiver
- Aucun revenu publicitaire pour vous
- Pas de boutique en ligne ni de fonctionnalités avancées possibles
Cette solution convient parfaitement pour tester WordPress ou tenir un blog personnel simple. Elle montre rapidement ses limites pour tout projet professionnel.
InfinityFree et PlanetHoster : hébergement illimité
InfinityFree s’impose comme l’un des acteurs majeurs de l’hébergement gratuit depuis plus de 12 ans. Avec environ 500 000 utilisateurs actifs, cette plateforme a fait ses preuves en matière de fiabilité.
L’offre gratuite comprend 5 Go d’espace disque, une bande passante illimitée et jusqu’à 400 bases de données MySQL. Cela vous permet de développer plusieurs projets simultanément sans contrainte majeure.
Le véritable atout d’InfinityFree ? L’absence totale de publicité sur vos pages web. Seul le panneau de contrôle affiche quelques encarts promotionnels, mais vos visiteurs n’en verront jamais la couleur.
Vous pouvez utiliser votre propre nom de domaine ou choisir parmi plus de 25 extensions de sous-domaines gratuits. Le certificat SSL Let’s Encrypt est inclus automatiquement. Cela vous permet de sécuriser les échanges de données sur votre site.
L’installateur Softaculous facilite l’installation de WordPress et de plus de 400 autres applications en quelques clics.
PlanetHoster World Lite représente une alternative francophone de qualité. Cet hébergeur québécois propose 750 Mo d’espace disque, deux comptes FTP, deux bases de données MySQL et deux adresses e-mail.
Le trafic est totalement illimité, ce qui constitue un avantage indéniable. Vous choisissez l’emplacement de votre serveur entre la France, la Suisse ou le Canada. Cela vous permet d’optimiser la vitesse de chargement selon votre audience géographique.
| Critère | InfinityFree | PlanetHoster World Lite |
|---|---|---|
| Espace disque | 5 Go | 750 Mo |
| Bande passante | Illimitée | Illimitée |
| Bases de données | 400 MySQL | 2 MySQL |
| Comptes e-mail | 0 | 2 |
| Publicités | Non (sauf cPanel) | Non |
| Localisation serveurs | International | France, Suisse, Canada |
| Support | Forum communautaire | Forum + ticket occasionnel |
L’hébergement World Lite impose quelques validations mensuelles par e-mail pour confirmer que votre site reste actif. Cette contrainte mineure garantit que les ressources ne sont pas accaparées par des projets abandonnés.
En pratique, PlanetHoster offre également une réduction de 50% sur son offre payante The World aux utilisateurs de World Lite. Cela vous permet de faciliter la transition vers plus de puissance quand votre projet décolle.
Alternatives : CloudAccess, GoogieHost et AwardSpace
CloudAccess cible spécifiquement l’écosystème WordPress avec une offre gratuite comprenant 500 Mo de stockage et des fonctionnalités intéressantes comme la sauvegarde automatique.
Le service se démarque par son support technique réactif et son engagement envers la sécurité. Vous pouvez ajouter librement des extensions et des thèmes personnalisés. Cela vous permet de conserver un contrôle total sur votre installation WordPress.

GoogieHost propose une infrastructure basée sur le cloud avec un espace de stockage de 1 Go et une bande passante illimitée. La plateforme intègre l’accès FTP et assure la compatibilité avec les principaux CMS comme WordPress, Joomla et phpBB.
Les options de sécurité renforcées protègent votre site contre les menaces courantes, même dans la version gratuite.
AwardSpace se distingue par son assistance disponible 24h/24 et 7j/7. C’est plutôt rare pour un hébergement gratuit ! L’offre inclut 1 Go d’espace disque, une bande passante illimitée et l’intégration facilitée avec les outils populaires.
La plateforme affiche une interface conviviale. Cela vous permet de simplifier considérablement la gestion quotidienne de votre hébergement.
Attention : 000webhost, anciennement très populaire, a cessé son service d’hébergement gratuit en juillet 2024 suite au rachat par Hostinger. Cette fermeture illustre bien la fragilité du modèle économique des hébergeurs gratuits.
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Fonctionnalités et limitations des offres gratuites
Ce qui est inclus (stockage, SSL, MySQL, domaine)
Les hébergeurs gratuits actuels proposent un socle de fonctionnalités désormais standardisé. Le certificat SSL gratuit fait partie intégrante de toutes les offres sérieuses.
Cette sécurisation via le protocole HTTPS n’est plus optionnelle depuis que Google pénalise les sites non sécurisés dans son classement. Let’s Encrypt a révolutionné l’accès aux certificats SSL en les rendant gratuits et automatiquement renouvelables.
L’espace de stockage varie considérablement selon les prestataires, oscillant entre 500 Mo et 5 Go. Pour vous donner un ordre d’idée : un blog WordPress basique avec quelques plugins légers et une vingtaine d’articles illustrés occupe environ 200 à 300 Mo.
Vous disposez donc d’une marge confortable pour démarrer. Cela vous permet de développer votre contenu progressivement, à condition d’optimiser correctement vos images.
Les bases de données MySQL constituent le cœur de votre installation WordPress. Les hébergeurs gratuits en proposent généralement entre une et quatre. C’est suffisant pour un ou deux sites.
La version PHP supportée influence directement les thèmes et plugins que vous pourrez utiliser. Certains hébergeurs comme PlanetHoster limitent la mise à jour PHP dans leur offre gratuite. Cela peut poser problème avec des extensions récentes.
Concernant les noms de domaine, vous devrez généralement vous contenter d’un sous-domaine fourni gratuitement (votresite.infinityfree.com, monblog.planethoster.info).
PlanetHoster World Lite se démarque en offrant un nom de domaine personnalisé, mais avec des extensions limitées excluant les populaires .fr et .com. Pour obtenir un véritable domaine professionnel, comptez entre 8 et 15 euros par an chez un registraire.
Les contraintes à connaître (publicités, support, performances)
La première limitation touche les performances serveur. Sur un hébergement mutualisé gratuit, vous partagez les ressources avec des centaines, voire des milliers d’autres sites.
Si l’un de vos voisins sur le serveur connaît un pic de trafic, votre propre site en pâtira directement. Les temps de chargement peuvent grimper jusqu’à 3 ou 4 secondes, alors qu’un hébergement payant optimisé vous garantira des performances sous la seconde.
Les restrictions sur l’utilisation des ressources sont strictement appliquées. Par exemple, InfinityFree limite le nombre de fichiers à 50 000 et impose des quotas sur l’utilisation CPU et I/O.
Dépassez ces seuils ? Votre site sera temporairement suspendu. Ces limites techniques rendent impossible l’hébergement de boutiques e-commerce volumineuses ou de sites communautaires générant beaucoup de trafic.
Le support technique représente un autre point faible majeur. La plupart des hébergeurs gratuits ne proposent qu’une aide communautaire via des forums, sans garantie de réponse rapide ni de résolution efficace.
PlanetHoster autorise occasionnellement l’ouverture de tickets support pour ses utilisateurs World Lite, mais sans engagement formel. En cas de problème critique un weekend, vous pourriez vous retrouver seul face à votre écran pendant plusieurs jours.
Concrètement, voici les principales limitations :
- Temps de réponse du support souvent supérieur à 48 heures
- Absence de garantie de disponibilité (pas de SLA)
- Limitations sur l’envoi d’e-mails (quotas journaliers stricts)
- Impossibilité d’utiliser certains plugins gourmands en ressources
La question des e-mails professionnels mérite une attention particulière. InfinityFree n’en propose aucun dans son offre gratuite, tandis que PlanetHoster se limite à deux adresses.
Pour un usage professionnel crédible, vous devrez probablement souscrire à un service d’e-mails payant externe. Cela ajoute encore un coût mensuel à votre projet prétendument gratuit.
Questions de sécurité et sauvegardes
La sécurité sur les hébergements gratuits soulève des préoccupations légitimes. Les plateformes gratuites constituent des cibles privilégiées pour les pirates précisément parce qu’elles regroupent des milliers de sites peu surveillés.

Souvent gérés par des utilisateurs inexpérimentés, ces sites subissent quotidiennement des attaques par force brute, des injections SQL et des tentatives d’exploitation de vulnérabilités WordPress.
Les mesures de protection proposées restent basiques. Vous bénéficiez généralement d’un pare-feu applicatif minimal et d’une protection anti-DDoS de premier niveau. Rien de comparable aux solutions avancées des hébergeurs premium.
L’absence de scan antimalware automatique signifie que si votre site est compromis, vous pourriez ne pas vous en apercevoir avant plusieurs semaines.
Les sauvegardes automatiques sont quasi inexistantes dans les formules gratuites. CloudAccess fait exception en proposant cette fonctionnalité, mais la plupart des autres hébergeurs vous laissent l’entière responsabilité de vos backups.
WordPress : Quelles erreurs éviter pour ne pas compromettre votre création de site ?
Je vous recommande vivement d’installer un plugin comme UpdraftPlus et de configurer des sauvegardes régulières vers un stockage externe (Google Drive, Dropbox). Cela vous permet d’éviter de perdre des mois de travail à cause d’une défaillance serveur.
La conformité RGPD pose également question sur certaines plateformes internationales dont les serveurs se situent hors Union européenne. Si vous collectez des données personnelles d’utilisateurs européens, vérifiez impérativement la localisation des datacenters.
PlanetHoster, avec ses serveurs en France et au Canada, affiche une transparence rassurante sur ce point.
Gratuit ou payant : faire le bon choix
Comparatif avec les offres low-cost (Hostinger, LWS)
Les hébergeurs low-cost ont considérablement resserré l’écart avec les solutions gratuites. Hostinger propose désormais un hébergement WordPress à partir de 1,99 euro par mois avec engagement sur quatre ans.
Pour ce tarif dérisoire, vous obtenez 50 Go de stockage SSD, 100 Go de bande passante, un nom de domaine gratuit la première année et un certificat SSL automatique. Les performances sont incomparablement supérieures avec des temps de chargement moyens de 1,56 seconde et une disponibilité de 99,99%.
LWS, hébergeur français établi depuis 1999, affiche des tarifs similaires avec son offre WordPress Perso à 1,49 euro par mois. Cette formule inclut 100 Go d’espace disque sur SSD, 10 adresses e-mail professionnelles et l’installation en un clic de WordPress.
La localisation des serveurs en France garantit une conformité RGPD totale et des performances optimales pour une audience francophone. Le support technique en français par téléphone, chat et ticket représente un atout considérable face aux forums communautaires des hébergeurs gratuits.
La différence de coût annuelle entre gratuit et low-cost se situe donc aux alentours de 20 à 35 euros. Ramenée au mois, cette somme devient négligeable face aux bénéfices concrets : stabilité, rapidité, sécurité renforcée, support réactif.
Hostinger propose même une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Cela vous permet de tester le service sans risque financier.
Le tableau économique change radicalement si vous projetez de monétiser votre site. Les revenus publicitaires ou les ventes e-commerce d’un site professionnel dépasseront très rapidement le coût mensuel d’un hébergement payant.
Investir 2 ou 3 euros par mois pour maximiser vos chances de succès relève alors du simple bon sens entrepreneurial.
Critères de choix selon vos besoins
Votre situation personnelle détermine largement la pertinence d’un hébergement gratuit. Un étudiant souhaitant créer un portfolio pour présenter ses projets académiques trouvera dans InfinityFree ou PlanetHoster World Lite une solution parfaitement adaptée.
Les contraintes techniques n’impacteront pas négativement un site consulté occasionnellement par quelques dizaines de visiteurs.
Un blogueur amateur publiant ses réflexions personnelles sans rechercher de revenus ni d’audience massive peut également se contenter d’un hébergement gratuit pendant plusieurs mois. Cette période lui permettra d’évaluer son engagement réel dans le projet avant d’investir financièrement.
Nombreux sont les blogs abandonnés après quelques semaines faute de motivation suffisante.
En revanche, dès que votre projet revêt une dimension professionnelle ou commerciale, l’hébergement payant s’impose immédiatement. Un consultant freelance, un photographe, un coach ou toute personne cherchant à développer une clientèle ne peut se permettre un site lent ou indisponible.
La crédibilité professionnelle passe nécessairement par des performances irréprochables et une image maîtrisée.
Posez-vous ces questions essentielles avant de trancher :
- Attendez-vous plus de 500 visiteurs uniques par mois ?
- Votre site générera-t-il des revenus directs ou indirects ?
- Avez-vous besoin d’e-mails professionnels avec votre nom de domaine ?
- Comptez-vous installer des extensions gourmandes en ressources ?
- La vitesse de chargement impacte-t-elle votre référencement ou vos conversions ?
Trois réponses positives ou plus orientent clairement vers un hébergement payant. Les économies réalisées sur l’hébergement se transformeraient rapidement en opportunités manquées et en frustrations techniques récurrentes.
Pour qui l’hébergement gratuit est-il adapté ?
L’hébergement gratuit convient idéalement aux développeurs WordPress souhaitant expérimenter. Vous pouvez tester de nouveaux thèmes, des configurations de plugins complexes ou des fonctionnalités avancées sans risquer de compromettre un site en production.
Cela vous permet d’apprendre à votre rythme sans pression financière.
Les associations à très petit budget représentent un autre cas d’usage légitime. Une petite association de quartier souhaitant simplement informer ses membres sur ses activités n’a pas besoin de performances exceptionnelles.
Un site basique hébergé gratuitement remplit parfaitement cette mission. L’argent économisé est réalloué aux activités principales de l’association.
Les projets temporaires comme un site événementiel pour un mariage, un anniversaire ou une réunion familiale trouvent également leur place sur ces plateformes. Pourquoi payer un hébergement annuel pour un site destiné à vivre trois mois ?
L’hébergement gratuit offre ici une solution économiquement rationnelle et parfaitement dimensionnée.
Attention toutefois à ne pas céder à la tentation de prolonger indéfiniment cette période gratuite pour un projet viable. J’observe régulièrement des entrepreneurs lancer leur activité sur un hébergement gratuit puis s’étonner de leurs faibles résultats.
La frontière entre économie intelligente et fausse bonne idée reste ténue. Fixez-vous une deadline claire : trois à six mois maximum pour évaluer la viabilité de votre projet. Puis basculez vers une solution payante si les indicateurs sont positifs.
Installation et migration WordPress
Installer WordPress en un clic
Les hébergeurs gratuits modernes ont considérablement simplifié l’installation de WordPress. Fini le temps où il fallait télécharger manuellement les fichiers, créer une base de données et configurer le fichier wp-config.php.
Aujourd’hui, des installateurs automatiques comme Softaculous gèrent l’intégralité du processus en quelques minutes chrono.
Sur InfinityFree, connectez-vous à votre cPanel après création de votre compte. Localisez l’icône Softaculous Apps Installer dans la section dédiée aux logiciels. Cliquez sur WordPress dans la liste des applications disponibles, puis sur le bouton d’installation.
Vous devrez simplement renseigner quelques informations basiques : le nom de votre site, votre adresse e-mail d’administration, et choisir un nom d’utilisateur et un mot de passe sécurisés.
L’installateur se charge automatiquement de télécharger les fichiers WordPress, de créer et configurer la base de données, et de mettre en place les permissions appropriées. En moins de deux minutes, vous recevez vos identifiants d’accès à l’interface d’administration.

WordPress est immédiatement opérationnel avec le thème par défaut et les plugins essentiels préinstallés.
WordPress.com simplifie encore davantage le processus puisque WordPress est déjà installé lors de la création de votre compte. Vous sautez directement à la personnalisation du thème et la publication de contenus.
Cela vous permet de démarrer sans aucune connaissance technique.
Quelques précautions s’imposent néanmoins après l’installation automatique. Modifiez immédiatement le préfixe des tables de votre base de données si l’installateur a conservé le wp_ par défaut.
Ce simple changement complique considérablement la tâche des hackers cherchant à exploiter des vulnérabilités. Supprimez également les plugins et thèmes inutilisés, autant de portes d’entrée potentielles pour les attaquants.
Migrer un site existant gratuitement
La migration d’un site WordPress existant vers un hébergement gratuit requiert davantage de manipulations techniques. Mais elle reste accessible même aux utilisateurs intermédiaires.
Plusieurs plugins gratuits comme All-in-One WP Migration ou Duplicator automatisent largement cette opération délicate. Attention : la version gratuite d’All-in-One WP Migration limite la taille du fichier de migration. Cela peut poser problème pour les sites volumineux.
Commencez par installer le plugin de migration sur votre site actuel. Lancez une exportation complète de votre site incluant la base de données, les fichiers WordPress, les thèmes, plugins et médias.
Le plugin génère un fichier unique téléchargeable. Attention aux limitations de taille sur les hébergements gratuits. Vous devrez parfois exclure certains contenus lourds pour réussir l’importation.
Sur votre nouvel hébergement gratuit, installez WordPress via l’installateur automatique. Installez ensuite le même plugin de migration et utilisez la fonction d’importation pour téléverser votre fichier d’export.
Le plugin restaure automatiquement l’intégralité de votre site dans sa nouvelle maison. Cela vous permet de récupérer tous vos contenus, paramètres et personnalisations en quelques clics.
Pensez à régénérer les permaliens dans les réglages WordPress pour éviter les erreurs 404.
La méthode manuelle via FTP et phpMyAdmin offre plus de contrôle mais exige des connaissances techniques solides. Vous devrez télécharger tous les fichiers de votre ancien site, exporter manuellement votre base de données, puis les réimporter sur le nouvel hébergement.
Cette approche prend plus de temps mais fonctionne même pour des sites très volumineux dépassant les limites des plugins de migration.
N’oubliez surtout pas de mettre à jour votre nom de domaine pour qu’il pointe vers votre nouvel hébergement. Cette manipulation se fait chez votre registraire de domaine en modifiant les enregistrements DNS.
Comptez 24 à 48 heures pour la propagation complète des nouveaux paramètres à travers Internet. Testez minutieusement l’ensemble de votre site après migration pour vous assurer que tous les liens fonctionnent correctement.





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